De quelle couleur est l’échec pour vous?

Les mots que vous entendez et employez passent par plusieurs filtres et ces derniers sont reliés à plusieurs éléments : votre éducation, vos croyances, vos expériences
Si vous dites dans votre tête « j’avais un beau projet d’entreprise à monter, mais l’année dernière, j’ai échoué à le réaliser », sentez-vous la connotation derrière le mot « échoué » ? Celle-ci cache bien des éléments inconscients.

Dans cet article, nous allons explorer votre notion de l’échec, puis vous apprendrez à mieux la vivre en jouant sur sa couleur.

De quelle couleur est l'échec pour vous

De quelle couleur est l’échec pour vous?

 

En communication, il est important de considérer le bagage que portent les mots employés, surtout si vous faites du service à la clientèle ou travaillez avec des équipes.
Lors des consultations que je réalise, j’y porte une très grande attention de façon à ne pas laisser place à de mauvaises interprétations. Car, souvent, derrière un mot se cache souvent des phrases, et même des histoires non révélées.

 

Alors, pourquoi aller chercher la couleur de l’échec ?

L’échec est une expérience qui fait partie prenante de notre vie.

Qu'est ce que la réussite sans l'échec?

Que serait la réussite sans l’échec?

On le vit parfois au quotidien ou moins fréquemment, cela dit, il est inévitable.
En découvrant la couleur que vous portez sur l’échec, vous aurez ainsi la possibilité de la transformer afin de mieux le vivre.

Certaines personnes sont horrifiées à l’idée de l’échec (j’en suis un de ceux-là) et pensent pouvoir l’esquiver.
Pourtant, tout ce que nous esquivons, c’est de ressentir l’émotion reliée à l’expérience de l’échec.

 

Est-ce une bonne chose d’esquiver notre ressenti ?

J’adorerai faire un autre article dessus pour que vous fassiez une idée, et le ferai !
Je vous lance alors ceci en attendant : sommes-nous réellement entiers et authentiques si nous ne reconnaissons ni n’exprimons pas nos émotions ?

 

Comment déterminer la couleur de l’échec – l’exercice

Déterminer la couleur de votre échec fait appel à votre sensibilité, avant tout.
Pour ceux qui ne se croient pas sensibles, faites l’effort d’y croire, car vous en possédez, comme n’importe quel être humain.

Pensez fort à 2 ou 3 expériences liées à l’échec, que vous avez vécues, puis dites à voix haute ce que vous avez voulu réaliser et que vous avez échoué à le réaliser.

Exemple de mon côté :
«  j’ai voulu me hâter à publier des illustrations pour Réalise-toi dés mi-octobre, cela m’a pris plus de temps que prévu, j’ai donc échoué à tenir ma promesse envers les abonnés du blog».

Répétez l’exercice 2 à 3 fois et soyez extrêmement alerte à comment vous réagissez en vous.

Que ressentez-vous ? De la culpabilité ? De la colère ? De la tristesse ? Autre chose ?
Il n’est pas nécessaire de mettre des mots à l’émotion, vous pouvez donner simplement une couleur.
Ne jugez pas cette émotion ou couleur, ne la refoulez pas, vivez là, elle va partir toute seule, vous verrez.
Peut être s’intensifierat’elle, et vous fera réagir fortement ? Dans ce cas, vivez son intensité puis laissez là aller, elle va également partir toute seule.

L’intensité de la réaction est proportionnelle à combien de temps vous la refoulez. Vaut mieux tôt que tard, n’est-ce-pas ?

 

Que faire de cette couleur maintenant ?

La couleur de l'échec

Transformer la couleur de sa notion d’échec peut être long, soyez patient!

Vous avez donc effectué le premier contact avec elle, bravo !
Vous avez maintenant la possibilité de la transformer progressivement, en une couleur plus agréable.

Il n’existe alors, pas de procédure universelle étant donné les particularités de chacun.
Ce que vous pouvez faire en revanche, c’est continuer d’observer ce qu’évoque pour vous vos futures expériences de l’échec.
Continuez à ne pas juger ce que vous ressentez, ces émotions ont une raison d’être tout à fait valables.
La couleur attachée à votre notion d’échec va se transformer naturellement, se défaire des anciennes croyances, de l’ancienne couleur, vous laissant ainsi la possibilité de lui en donner une nouvelle.

Via la méditation ou l’accompagnement, vous pouvez aussi déterminer l’origine ces croyances rattachées. Cela peut accélérer le processus, mais doit être fait avec précaution.
Notre ami, le cerveau, adore trouver des explications rationnelles « confortables », ce qui est un leurre.

 

Conclusion

Déterminer la couleur de la notion d’échec est très utile pour mieux y faire face.
Vous pouvez aussi faire cet exercice avec d’autres mots comme le succès, la réussite ou la richesse/pauvreté.
Via ce processus, il y a de grandes chances pour que vous soyez instoppables, lancé à réaliser tout ce qui vous tiens à cœur, à enjamber vos peurs avec peu d’hésitation.

Sceptique? Tant mieux si vous l’êtes, car c’est en expérimentant qu’on sait vraiment.
Voulez-vous partager la couleur que porte l’échec, pour vous ?
Qu’avez-vous ressenti durant l’exercice ?
En espérant sincèrement que cet article vous aura apporté. 🙂

À propos de Alexandre Alves

Auteur, coach et consultant en développement d'entreprise - spécialiste en savoir-être et webmarketing. Passionné par la psychologie, la communication et l'entrepreneuriat depuis tout petit, j'ai à cœur de transmettre des outils, méthodes et partager des réflexions, aux entrepreneurs et porteurs de projets, afin que chacun puisse révéler son potentiel et l'utiliser de façon optimale Site web : le-caribou.ca | Web-BD gratuite : realise-toi.ca

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