Les causeries de Diane / Conversation avec l’économiste Ianik Marcil

Le marché a des « humeurs ». L’économie traverse des « dépressions », des « tempêtes » et des « chocs ». Tout cela semble si naturel qu’il nous paraît impossible qu’il en soit autrement. Mais sommes-nous réellement impuissants devant les forces du marché? Et si les mots que l’on emploie pour parler d’économie teintaient notre perception? Et si la normalisation avait étouffé notre capacité à changer le monde?

Classe moyenne, revenu moyen, endettement moyen… les chiffres n’ont pas de visage. « Ils gomment les aspérités du réel », estime l’économiste indépendant Ianik Marcil qui a décidé de redonner vie à ces aspérités. Son essai, « Les passagers clandestins : Métaphores et trompe-l’œil de l’économie »,  traite d’économie postlibérale. C’est un réquisitoire contre les détournements du discours économique et politique qui masquent les rapports de pouvoir en jeu et les conséquences néfastes de notre activité économique. Il en discutera avec la chroniqueur Diane Bérard, de Les Affaires, le 23 août prochain.

Au passage, il nous expliquera pourquoi il a choisi le Journal de Montréal comme tribune pour exprimer ses idées.